Pourquoi opter pour une approche Agile ?
Pourquoi opter pour une approche agile ? Vous avez tous été amené un jour dans votre vie professionnelle ou personnelle à mener un projet qui vous tient à cœur. Pour le mener à bien et éviter un échec, vous avez au préalable bien pris le temps de comprendre l’objectif que vous deviez atteindre, définir vos actions et déterminer un délai de réalisation.
Hélas, cela n’a pas suffi pour contourner quelques obstacles sur votre parcours … Vous vous êtes alors penchés sur la question pour connaitre les raisons de votre échec.
Tout comme vous, nous nous sommes posés les mêmes questions et avons voulu trouver des solutions adaptées face à des projets plus complexes, transverses et impliquant de nombreux collaborateurs.Il est malheureusement très difficile de prévoir le déroulement exact du projet.
Malgré une forte expérience de la part des intervenants, ces derniers se retrouvent assez souvent insatisfaits au moment du bilan du projet : « délai ou budget non respectés » ou encore « inadéquation du résultat face aux attentes du client ».
De nombreux experts se sont penchés sur la question afin de limiter l’insatisfaction du client. De cette réflexion est née l’approche AGILE. Comme son nom l’indique, elle vise à assouplir et rendre plus réactive la gestion de projet en comparaison avec la plus traditionnelle méthode en V. L’approche AGILE est orientée « produit » quand la méthode en V est orientée « projet ».
L’approche agile pensée « projet »
La phase amont du projet est très importante dans la gestion de projet en cycle V, il s’agit de planifier dans les moindres détails le processus de production.
Le besoin du client est détaillé et validé avant de commencer et ne permet pas de faire des changements durant la réalisation du projet. Une fois le projet réalisé la recette est amorcée afin de vérifier la conformité entre les besoins du client et la livraison de la commande. Cette méthode est jugée rigide car elle ne prend pas en compte tous les risques pouvant survenir durant la réalisation du projet. Les objectifs fixés sont pensés à long terme et le risque d’avoir des livrables qui ne répondent pas aux besoins des clients est élevé.
L’approche Agile quant à elle, va permettre aux collaborateurs de fixer des objectifs à court terme en commençant plus rapidement le projet.
L’approche agile pensée « produit »
Le changement est quant à lui possible dans une gestion de projet Agile. Le cahier des charges qui vise à décrire le plus précisément possible les besoins du client n’est pas statique mais modifiable tout au long du projet. Les cycles courts sont privilégiés en découpant et hiérarchisant par étape les actions à mener. Le client fait un feedback permanent à l’équipe Agile qui valide chaque étape du projet.
Cette approche agile permet d’offrir une meilleure visibilité et freine les écarts grâce à un travail quotidien entre les deux parties. L’équipe Agile et le client rentrent tous les deux dans un processus d’amélioration continue.
Cette nouvelle organisation du travail respecte 4 valeurs clés :
- l’ Équipe : Il s’agit de favoriser l’humain et leurs interactions pas seulement le processus de production du projet.
- l’ Application : Cette méthode permet d’être orientée résultat plutôt que de suivre un plan à la lettre.
- la Collaboration : Il reste essentiel de rester en collaboration avec le client tout au long du projet.
- l’ Acceptation du changement : La méthode permet d’être ouvert au changement et faire preuve d’agilité durant la réalisation du projet. Des efforts d’adaptations sont requis.
Les approches Agiles les plus courantes
Face à cette organisation du travail qui nous vient des États-Unis, de nombreux frameworks agiles ont vu le jour, voici la présentation des plus populaires :
-L’approche SCRUM:
Au sein des pratiques agiles les plus utilisées, SCRUM se retrouve en première position. C’est une approche qui peut être appliquée à tous les types de projets allant du plus simple au plus innovant.
La réalisation du projet est découpée en cycles de travail courts nommés « sprints » ce qui permet aux porteurs de projets de faire une évaluation fréquente des résultats et de planifier les prochaines étapes. Si le besoin se fait sentir, cette démarche permet aussi de réajuster et de réorienter facilement le projet à chaque étape de travail (ou « sprint »).
C’est une méthode reconnue pour son efficacité car elle est basée sur une évaluation très fréquente tout au long du projet. Elle a cependant la particularité d’allier à la fois des rôles et des responsabilités bien définis hormis une gestion flexible des projets.
-Les pratiques XP ( Extreme Programming):
L’objectif de ces pratiques est de permettre de réduire les coûts liés aux changements. C’est la raison pour laquelle elle est souvent adoptée avec la méthode Scrum.
Scrum est une démarche générale de gestion de projet alors qu’XP met en avant de nouvelles pratiques d’ingénierie spécifique aux projets IT. C’est la raison pour laquelle elle XP est parfois adoptée avec la méthode Scrum.
Nous citerons quelque uns de ces principes les plus connus : La programmation en binôme, la propriété collective du code, l’intégration continue.
-La méthode RUP (Rational Unified Process):
La méthode RUP est la moins « agile » par rapport aux autres méthodes que nous avons vu précédemment.
Elle regroupe les méthodes traditionnelles et certaines pratiques agiles. Elle se décompose selon les étapes suivantes : inspection, élaboration, construction et transition.
Les phases du cycle de vie du projet sont bien détaillées et la méthode est réservée aux projets de grande ou moyenne taille.
Malgré les nombreux avantages qu’offre une approche agile, un diagnostic est essentiel
Comme nous avons pu voir, la méthode d’agile permet de proposer un livrable de qualité en répondant au mieux aux attentes du client.
Elle peut cependant présenter quelques difficultés dans sa mise en place. En effet, le changement de méthode de travail peut avoir un impact sur les deux parties (client / équipe Agile) qui ne sont pas forcément préparées à ce dernier. La collaboration peut s’avérer difficile si les deux parties n’utilisent pas les mêmes pratiques de gestion de projet (délais différents de traitements de dossier, etc.). On se retrouve face à une résistance aux changements lorsqu’il s’agit de modifier des éléments du périmètre du projet ( le livrable « cahier des charges » n’est pas forcément un livrable des équipes Agiles).
Afin de palier à ces difficultés, il faut au préalable déterminer quelles pratiques Agiles sont les mieux adaptées à la culture, aux métiers et aux logiciels de l’entreprise accompagnée.
Dans cette optique, SunTseu à élaboré un séminaire de Direction «Etat de l’Art Agilité» dans lequel plusieurs aspects de la transformation Agile sont abordés pour les entreprises désireuses de se lancer dans cette nouvelle démarche.
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